Coordonnée entre 2016 et 2018 par Laurent Fraisse, socio-économiste, pour le Collège d’études mondiales, une recherche-action aborde entre autres les politiques locales de l’ESS et de la vie associative
Elle fait une proposition de définition et l’élaboration d’un lexique permettant de distinguer la co-contruction de notions voisines (consultation, concertation, coopération, etc.) ainsi que d’autres registres de la décision publique (technocratie, lobbying, nouvelle gestion publique, etc.).
Elle propose un recensement, une analyse et une typologie des discours sur la co-construction ainsi qu’une recension et comparaison d’une dizaine de textes législatifs incluant cette notion (lois, décrets, arrêtés). En fonction des positionnements et de la diversité des parties prenantes dans différents domaines de l’action publique (arts et culture, vie associtive, économie sociale et solidaire, politiques de la ville, etc.), une typologie des processus de co-construction (institutionnelle, territoriale/ professionnelle, citoyenne) est détaillée.
Enfin, 5 étapes clés du cycle de la co-construction sont explicitées ainsi qu’une dizaine de conditions propices à ces démarches.
Soutenue par l’Institut pour la Recherche de la Caisse des Dépôts, cette étude a été conduite en partenariat avec le Mouvement Associatif, l’UFISC ,Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles, le CAC, Collectif des Associations Citoyennes, le RNMA, Réseau National des Maisons des Associations, et le RTES, Réseau des collectivités territoriales pour une économie solidaire.
Le rapport est consultable ici