L’étude des savoirs économiques et de leur influence politique s’est largement attachée à des lieux de pouvoir centraux ainsi qu’à ceux de leur production universitaire. Le colloque entend compléter cette perspective en s’intéressant aux savoirs économiques marginalisés et aux ressorts de leur (dé-)marginalisation. Le développement de théories et de pratiques économiques profanes ou reléguées y sera notamment interrogé à l’aune de leurs logiques de légitimation, des acteurs, lieux et actions qui les engendrent, et de leur relative autonomie. Le colloque sera centré sur le long XX^e siècle et ouvert à des propositions issues de toutes les disciplines des sciences humaines et sociales.

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