Pour la journée d’étude « Mutualiser le travail : les coopératives dans l’économie capitaliste » qui aura lieu le 15 mai 2023 à Liège un appel à communications est lancé aux doctorant.e.s et jeunes
chercheur.euse.s en sciences humaines et sociales qui s’intéressent aux travailleur.euse.s
ayant fait le choix (parfois contraint) de s’organiser en coopérative,
Cet appel s’organise atour de deux axes
J
Axe 1. Changement du rapport à l’organisation : ce que l’organisation collective fait
au travail : La coopération entre pairs, l’autonomie et le sens du travail figurent parmi les
aspirations des travailleur.euse.s. Leur expérience quotidienne est, au-delà de la mise en
commun des moyens de production, avant tout marquée par l’organisation à tous les
niveaux de l’entreprise. À cet égard, les coopératives de travailleur.euse.s sont souvent
considérées comme des laboratoires pour la réinvention des pratiques d’organisation du
travail. Comment font-ils et elles pour que leur entreprise fonctionne dans un
environnement économique ? De quelle manière sont structurées la production et la
coordination des activités ? Qu’est-ce qu’ils et elles mettent en place pour répondre aux
défis économiques et sociaux ? Comment se passe la mise en œuvre de dispositifs
novateurs ? Enfin, quelles compétences et attitudes sont à adopter pour mettre en œuvre
les nouvelles pratiques ?
Axe 2. Récupération de l’outil de travail par les travailleur.euse.s dans un contexte
militant : Face aux menaces de licenciement, de délocalisation, de fermeture de l’usine
ou de l’entreprise, la récupération se présente comme une solution pour protéger l’emploi
et mettre en oeuvre une organisation du travail capable de subvertir en partie l’ancienne
organisation. Comment les travailleur.euse.s s’organisent-ils et elles pour organiser leur
travail collectivement? Alors que les dispositions sociales des salarié.e.s ne les
prédisposent pas a priori à gérer l’entreprise et détenir les moyens de production
généralement possédés par la bourgeoisie économique, comment les habitus salariés se transforment-ils en habitus sociétaires ? Quelles valeurs et quelles normes sont à l’œuvre
dans la gestion du travail ? Qu’est ce qui est maintenu de l’ancien ordre et qu’est ce qui
est transformé ? Quelles tensions vivent-ils et elles, et à quelles contradictions font-ils et
elles face ?
Pour participer, veuillez soumettre un abstract de max 400-500 mots pour le 5 février 2023
au plus tard aux adresses suivantes:
marylineelkhoury@gmail.com kristel.maasen@ulb.be
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