Maryline Filippi, Agro ParisTech – Université Paris-Saclay, Eric Bidet, Le Mans Université et Nadine Richez-Battesti, Aix-Marseille Université (AMU) écrivent dans The Conversation un article intitulé Pourquoi fallait-il une loi Pacte, cinq ans après la loi ESS ?
Nous en reproduisons la conclusion
» On pourra donc regretter que la loi Pacte n’ait pas davantage capitalisé sur le modèle de l’ESS pour créer plus de synergies. Les entreprises de l’ESS sont en effet des lieux d’expérimentation pour apporter une réponse originale aux besoins sociétaux. Elles s’appuient sur des investissements citoyens pour répondre à l’échelle locale à la complexité des problèmes posés initiant des innovations sociales. Elles sont des viviers d’apprentissage. Elles pallient aussi des désengagements de l’État. Elles peuvent enfin contribuer durablement à réconcilier l’entreprise et la société s’inscrivant dans l’objectif de la loi Pacte. Le positionnement plus général des entreprises de l’ESS dans la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies participe ainsi à une certaine régénérescence pour elles tout en inspirant les entreprises tentées par l’expérimentation de leur « raison d’être » «